Le traitement systématique des vaches laitières au moment de leur tarissement est un des fondements des programmes de maîtrise des infections. Il a été développé en France dans les années 70, et est aujourd’hui adopté par une majorité d’éleveurs. Aujourd’hui de nombreux éleveurs se posent la question de la stratégie de traitement antibiotique lors du tarissement, pour des raisons économiques et éthiques.
 Au tarissement, l'utilisattion d'un obturateur est conseillée (© Terre-net Média) |
Le traitement antibiotique sélectif, dans les cas de risques moyens à forts de nouvelles infections pendant la période de tarissement, doit être accompagné, selon l’Institut de l’élevage, de la pose systématique d’un obturateur de trayons (quel que soit le niveau d’infection au tarissement).
L’avantage économique attendu dans cette situation est d’au moins 1,25€ de marge brute pour 1000 litres. Une réduction des cas cliniques d’au moins 10% est à attendre.
Si possible, inclure la totalité des vaches infectées dans les animaux traités aux antibiotiques
Il convient, pour ne pas faire d’omission, de traiter en fonction des résultats au dernier contrôle avant tarissement:
- les multipares ayant plus de 150 000 cellules par ml.
- les primipares avec plus de 100 000 cellules par ml.
- toutes les vaches ayant présenté un cas de mammite clinique dans les 4 derniers mois.
|
Rappel Les résultats de l’élevage devront faire l’objet de réévaluations périodiques une à deux fois par an pour ajuster les stratégies suivant les besoins en s’appuyant sur des indicateurs tels que la dégradation des Cct, l’accroissement du nombre de nouvelles infections au cours de la période sèche. |
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine