 Henri Brichart (Fnpl), Jean Michel Lemétayer (Fnsea) et WIlliam Villeneuve (JA) (© Terre-ent Média) |
« Oui, ce n’est pas évident de faire rêver sans mentir », écrivent la Fnsea, la Fnpl et JA aux éleveurs laitiers dans une lettre ouverte alors que certains de leurs collègues s’apprêtaient hier à faire la grève du lait.
« Qui peut croire à la chimère des 400 euros les 1 000 litres ? »
Tout en partageant le désarroi des éleveurs laitiers, les trois syndicats désapprouvent le mouvement de grève qui a débuté le 10 septembre dernier.
« Nous ne la soutenons pas», écrivent les dirigeants es trois syndicats. « Qui peut croire à la chimère des 400 euros les 1 000 litres ? Cette action, qui consiste à jeter le fruit de son travail, peut diviser et choquer, y compris nos concitoyens qui sont eux-mêmes éprouvés durement par la crise», ajoutent-ils.
A cette grève, « Nous avons choisi d’y répondre par un discours de vérité, en proposant responsabilité et rassemblement ».
La CR répond à la Fnsea
Dans un communiqué de presse, la CR répond à la lettre ouverte de la Fnsea. Elle estime entre autre qu'il «est indigne d’un syndicat de tourner en dérision la revendication des producteurs pour un revenu minimum de leur travail. Cela ne peut être le fait que de responsables syndicaux qui ne vivent plus du produit de leur ferme».
Et d'ajouter: «la Fnsea affirme qu’elle va obtenir du gouvernement la compensation des pertes de revenus : encore des primes ! Leur obtention est bien plus chimérique que celle d’un prix de 400 € / T pour le lait et leur inefficacité a été largement démontrée depuis la tragique réforme de la Pac de 1992 qu’ils ont cogérée».
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