La Confédération demande une baisse 5 % du quota de lait européen

La Confédération demande une baisse 5 % du quota de lait européen

Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’agriculture, le syndicat de Bagnolet invite le Conseil des ministres de l’agriculture à prendre immédiatement quatre décisions visant à rééquilibrer le marché du lait européen.


Réduire de 5% le quota européen, une des demandes de la Confédération
paysanne pour rééquilibrer le marché du lait. (© Terre-net Média)

Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’agriculture, le syndicat de Bagnolet invite le Conseil des ministres de l’agriculture à prendre immédiatement quatre décisions visant à rééquilibrer le marché du lait européen.

Farouche défenseuse du maintien des quotas, la Confédération missionne Bruno Le Maire. Le syndicat de Bagnolet lui demande de porter ses propositions visant à rééquilibrer le marché du lait devant le Conseil des ministres de l’agriculture qui se réunira le 7 septembre 2009

Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’agriculture, le syndicat de Bagnolet invite le Conseil des ministres de l’agriculture « à prendre immédiatement et simultanément les décisions suivantes » :

  • Remise en cause de la décision de supprimer les quotas en 2015 ;
  • Gel des augmentations de quotas prévues dans le bilan de santé de la PAC ;
  • Baisse de 5% du quota européen ;
  • Prélèvement de pénalités pour dépassement dans tous les Etats membres.

« Il faut mettre en œuvre une politique laitière européenne mettant en production des volumes qui répondent à la demande de consommation intérieure afin d’éviter les stocks. Cette politique doit interdire que le prix du lait soit indexé essentiellement sur les produits excédentaires échangés sur le marché mondial sans référence aux coûts de production ».

« Et pour rétablir immédiatement le prix du lait payé aux producteurs afin qu’il couvre le prix de revient, rémunération du travail comprise, il faut définir urgemment une mesure de retrait des stocks de produits industriels. Nous proposons par exemple, que les Etats membres évaluent les conditions d’introduction de ces excédents dans l’alimentation animale. »

En jeu selon le syndicat de Bagnolet, les 352 000 tonnes de stocks accumulés depuis le 1er janvier 2009.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,14 €/kg net +0,04
Vaches, charolaises, R= France 6,99 €/kg net +0,05
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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