La commission européenne vient de rendre public un rapport de l’Office alimentaire et vétérinaire européen (Oav), mandaté au Brésil pour vérifier la réalité de la situation. Ce rapport dénonce des failles de traçabilité qui font réagir les éleveurs français.
 Des mouvements de bétail mal suivis au Brésil. (© Terre-net Média) |
Sur l’échantillon des fermes contrôlées, 50% ne sont pas conformes. Une partie d’entre-elles révélent même « des lacunes importantes » c’est ce qu’indique le rapport de l’Oav.
Les dysfonctionnements observés lors de la mission de contrôle portent sur de larges défauts d’enregistrement des mouvements des bovins, qui remettent en cause la rigueur même du dispositif de « certification » dont les fermes exportatrices doivent faire preuve.
Par conséquent, la Fédération nationale bovine demande aux pouvoirs publics français et communautaires de tirer les conclusions de ce rapport de contrôle, en interdisant l’accès aux viandes ne respectant pas les dispositions minimales établies.
RepèresL’importation des viandes bovines d’origine brésiliennes vers l’Europe est conditionnée au respect d’un cahier des charges réglementaire qui doit garantir un ensemble de normes de sécurité sanitaire et de traçabilité.Des défaillances importantes avaient été repérées dans le passé et avaient conduit à un embargo sur les viandes brésiliennes, levé partiellement désormais sur la base de fermes « agrées ». |
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