«Feurs est "ville morte" pendant quelques heures, cela occasionne des désagréments, mais j'ai donné mon accord et je vais moi-même aller les soutenir, d'autant plus qu'une partie de la population vit de l'agriculture», a déclaré à l'Afp Jean-Pierre Taite, le maire de la ville.
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 Les agriculteurs ont souligné qu'ils font face à une hausse des charges de 10% en moyenne en 2008, alors que leur revenu a chuté de plus de 20% en moyenne.(© Terre-net Média)
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Venus de toute la Loire, éleveurs laitiers, producteurs de fruits ou de viande ont pris position sur les quatre rond-points permettant l'accès à la ville, à l'appel de la Fdsea et des Jeunes agriculteurs. «Stop au racket des agriculteurs et des consommateurs», «On veut vivre de notre métier», pouvait-on lire sur des banderoles brandies à l'un des points d'entrée de la ville.
Les agriculteurs, soulignant qu'ils font face à une hausse des charges de 10% en moyenne en 2008, alors que leur revenu a chuté de plus de 20% en moyenne, demandent un «plan rapide de soutien au revenu» et «une politique permettant d'obtenir des prix de revenu rémunérateurs».
Les agriculteurs ont prévu de bloquer la ville jusqu'à la mi-journée, et de se retrouver ensuite près de l'hippodrome pour un meeting. Les gendarmes ont confirmé la présence de 1.100 manifestants.
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