"Entremont réfléchit à un partenariat, un adossement, avec d'autres groupes français", a déclaré lundi à Guingamp Gilles Bars, administrateur d'Entremont et vice-président de la coopérative bretonne Eolys dont les 2.000 producteurs de lait livrent toute leur production au groupe en difficulté. "Il faut trouver une mutualisation", a-t-il dit en citant parmi les partenaires possibles les principaux groupes laitiers français, Lactalys et Sodial. "Il y en a d'autres à découvrir", a-t-il ajouté. M. Bars, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse au siège d'Eolys, a lancé un cri d'alarme face aux conséquences de la crise laitière actuelle sur l'ensemble de la filière.
En ouverture de cette réunion, M. Bars a tenu à démentir les "rumeurs" sur un possible dépôt de bilan d'Entremont Alliance. "La volonté politique d'Entremont, c'est de ne pas aller au dépôt de bilan", a renchéri M. Yannick Perquis, autre administrateur du groupe laitier et également président d'Eolys. Entremont, qui exporte 40% de sa production sous forme de poudre de lait et de beurre, est particulièrement touché par la chute du prix de ses produits sur le marché mondial. Alors qu'il valait 3.500 euros la tonne au printemps 2007, le beurre-poudre se vendait début 2009 1.400 euros la tonne ont rappelé les administrateurs.
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