Prime aux ovins et caprins

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Conditions d'éligibilité, explications, et éléments encore en cours d'arbitrage au ministère... Mais prudence, rien n’est officiellement décidé. La balle est dans le camp du ministère qui doit prendre les décisions finales.

Sont éligibles à l’aide les éleveurs d’ovins et/ou caprins qui déposent une demande de prime auprès de la Ddea/Ddaf dont relève le siège de l’exploitation et qui respectent les différentes conditions :

  • nombre minimal d’animaux détenus,
  • période obligatoire de détention,
  • localisation des animaux.

Une brebis ou une chèvre éligible est une femelle de l’espèce ovine ou caprine correctement identifiée et qui, au dernier jour de la période de détention obligatoire, a mis-bas au moins une fois ou est âgée au moins d’un an.

Montant de l’aide

Les montants définitifs sont fixés à l’issue de la campagne en fonction du nombre d’animaux éligibles à primer.

Contrôles et sanctions

Les contrôles et sanctions qui s’appliquent sont ceux prévus par la réglementation communautaire (règlement (CE) n°796/2004 de la Commission). Ils sont identiques à ceux de l’actuelle prime à la brebis. En particulier, les animaux devront être correctement identifiés.

Points arbitrés :

  • la période obligatoire de détention actuellement de 100 jours
  • la date limite de dépôt des demandes (31 janvier N);
  • la suppression des droits à prime pour les ovins,
  • le dispositif est ouvert à partir de 50 brebis et 25 chèvres éligibles,
  • le montant est calculé en fin de campagne en fonction du nombre d’animaux demandés à l’aide et éligibles,
  • le régime de sanction est identique à celui mis en œuvre dans le cadre de la PB actuelle,
  • le remplacement par des agnelles* ; 
  • le critère de contractualisation, s’il est retenu ne doit pas exclure de la prime,
  • deux enveloppes distinctes pour les ovins et les caprins,
  • le montant de l’aide n’est pas différencié selon le type de l’animal, allaitant ou laitier,
  • le montant de l’aide est « plafonné » à 400 chèvres par exploitation avec une modulation de l’aide au-delà de ce seuil,
  • les conditions d’abattage n’entrent pas dans les critères de l’aide,
  • le différentiel de l’aide ne sera pas basé sur l’entrée de l’exploitation dans une démarche qualité,
  • la mise en place d’un critère de productivité pour les ovins : fixation d’une fourchette nationale à 0,5 agneau par brebis et par an avec possibilité d’adaptation par les départements (minimum de 0,3), avec une progressivité de 0,1 à horizon 2012 appliquée au seuil départemental retenu (hors problèmes sanitaires).
  • pour les caprins : deux niveaux d’aide en fonction de l’adhésion aux guides de bonnes pratiques (code mutuel pour les livreurs de lait et Gbph pour les producteurs fermiers).

*Rappel : le remplacement par des agnelles ou des chevrettes ne sera possible que pour des femelles identifiées dans les 8 jours qui suivent leur naissance, qui seront répertoriées dans le cadre d’un registre spécifique.

 

Points à arbitrer :

  • la contractualisation pour le secteur ovin : un différentiel peut-il être fixé pour tenir compte de l’entrée de l’exploitation dans une OP ou faut-il mettre en place deux niveaux d’aide en fonction de la transmission de la déclaration mensuelle des naissances à un système de base de données à construire ?
  • pour le secteur ovin, faut-il plafonner l’aide à 400 brebis par actif ou par exploitation?

 

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,14 €/kg net +0,04
Vaches, charolaises, R= France 6,99 €/kg net +0,05
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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