L'usine Lactalis de Riom-ès-Montagnes (Cantal) s'est vu remettre une ordonnance de référé, lui enjoignant de reprendre la collecte sous peine d'une amende de 15.000 euros par producteur, a indiqué Chantal Cor présidente de la section lait de la Fdsea du Cantal.
Cette entreprise, qui fabrique essentiellement des fromages AOC, est bloquée depuis lundi par les éleveurs qui exigent que leur lait soit payé 305 euros les mille litres. Un accord conclu mercredi à Paris entre agriculteurs et laiteries prévoit un prix maximum de 280 euros les mille litres. Agriculteurs et direction ont tour à tour saisi la justice, s'accusant mutuellement d'entraver la collecte de lait. Les éleveurs disent bloquer seulement la sortie des produits finis, la direction expliquant de son côté qu'elle ne peut pas collecter le lait tant que le fromage ne sort pas.
"La direction est prête à faire une distinction (des prix) pour notre production, issue d'une zone de moyenne montagne et qui sert à faire des fromages donc des produits plus valorisés, mais n'avance aucun chiffre", a déploré Mme Cor.
Une cinquantaine de producteurs bloquaient toujours samedi la sortie des fromages selon elle et une vingtaine d'autres éleveurs poursuivaient le blocage d'une autre fromagerie, l'un des plus gros fabricants du Cantal, 3A à Saint-Mamet. Dans la soirée de vendredi, les éleveurs du Puy-de-Dôme, dont le lait n'était pas collecté en raison de ce mouvement, avaient perturbé la circulation autour de Clermont-Ferrand. Ils avaient levé leurs barrages après avoir obtenu de la préfecture qu'elle réquisitionne les camions de la laiterie Dischamp et des autres usines de Lactalis.
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