 En arrière plan Henri Brichart mercredi 20 mai sur le perron du ministère de l'agriculture (© Terre-net Média) |
Aucun accord en vue, rendez-vous de la dernière chance mardi 3 juin et d’ici là, maintenir la pression ! Voici ce qui ressort à 19h30, ce 28 mai, de l’après midi de négociations entre les producteurs de lait et les transformateurs entourés des deux médiateurs désignés par Michel Barnier. Or le temps presse car les payes de lait de mai sont faites le 5 juin prochain !
Les raisons de ce blocage ? Evidemment, encore le niveau du prix de base annuel auquel le lait sera payé cette année. Et pourtant, selon Henri Brichart, président de la Fnpl, « ce n’est pas faute d’avoir fait de notre coté un effort ». Les industriels sont en effet restés sur leurs positions en refusant un prix de base annuel supérieur à 267 euros les 1000 litres alors que les professionnels accepteraient de revoir le leur : 290 euros les 1000 litres contre 305 euros initialement.
Obtenir un accord sur un prix de base est crucial, aussi bien pour les éleveurs que pour les industriels. Car non seulement il détermine le prix de référence pour 2009 et les calages mensuels qui en découleront (mai et juin en l’occurrence). Mais surtout, ce prix de base déterminera les prix des prochaines campagnes par rapport auxquels les contrats seront conclus entre les producteurs et les transformateurs. Ils seront en effet déterminés, à partir de ce prix de base, en aplliquant plusieurs formules de calcul mises au point par le Cniel avec l'accord des transformateurs et des professionnels.
Dialogue renoué
Dans l’état actuel des négociations, les industriels optent en 2009 pour un prix de base équivalent à celui de 2006 (267 euros) et les producteurs, pour celui de 2008 !
Au final, les industriels et les producteurs sont aujourd’hui d’accord pour définir, d’ici le 31 décembre prochain, le cadre général des prochains contrats de livraison de lait qui seront passés entre transformateurs et producteurs. Ils rentreraient en application en 2010.
A noter aussi qu’il ressort de ce 28 mai de négociations deux autres points positifs selon Henri Brichart : « le dialogue entre industriels et professionnels est renoué et, le Cniel sera le fournisseur d’informations et d’indices pour les discussions à venir ».
Mais les éleveurs ne se nourrissent pas de belles paroles. En attendant mardi, le week-end de la Pentecote pourrait être chaud ! La Fnpl demande aux éleveurs de maintenir la pression ! Il revient à chaque département d’appliquer à sa façon ce mot d’ordre.
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