« Fin 2008, nous avions pris l’initiative de mettre en place un groupe de travail national sur cette thématique regroupant l’Institut de l’Elevage, l’Afssa, la Fngds, la Dgal, ainsi que la Fnab et la Confédération Paysanne comme organismes professionnels » explique l’Itab dans un communiqué. Résultat, le ministère rencontrait l’institut pour traiter le dossier.
Comme le précise l’Itab, cette réunion a permis au ministère de l’Agriculture de réaffirmer son «objectif de vaccination massive». En outre, l’Institut annonce que l’étude qu’elle coordonnait sur la Gestion de l’immunisation naturelle des troupeaux vis-à-vis de la fièvre catarrhale « ne pourra finalement pas être réalisée».
Reconnaissance
Cette annulation a pour conséquence directe l’impossibilité de « répondre à l’attente des éleveurs qui suspendaient le choix du traitement à adopter sur leur troupeau pour participer à cette étude» argumente l'Itab, reconnaissant que tout cela n'avait cependant pas été vain.
En effet, le ministère a reconnu la pertinence d'une étude sur les conditions de la mise en place d'une immunité naturelle et les déterminants de la manifestation d'une maladie dans les troupeaux.
En conséquence, l’Itab, en collaboration avec ses partenaires, va dans les prochains mois travailler afin de soumettre un projet au ministère sur les maladies émergentes. Ce projet constitue pour l’Itab une « reconnaissance de l’approche » menée par la filière bio.
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