L’Italie compte plus de 5.000 élevages porcins et 13 millions de têtes, pour une production évaluée en 208 par Agrisole à 1,411 millions de tonnes.
Le chiffre d’affaire industriel a dépassé les 7,8 milliards d’euros l’an dernier. Quant à l’export, il pèse l’équivalent de 841 millions d’euros dans la balance commerciale italienne, tandis que les importations ne représentent que 142 millions d’euros.
Pour autant, les producteurs restent fortement mobilisés et inquiets quant aux conséquences de la grippe H1N1 apparue au Mexique et depuis disséminée dans le monde.
Une filière chahutée
Comme en France, les producteurs redoutent en effet l’effet boomerang sur les ventes de porcs, d’autant plus que la filière est chahutée par la concurrence avec les autres pays producteurs. Le précédent de la grippe aviaire n’est pas pour les rassurer, puisque les producteurs de volailles avaient enregistré jusqu’à -60% de baisse de consommation, alors même qu’aucun cas n’avait été identifié sur le territoire italien. Les premiers chiffres enregistrés entre fin avril et début mai ne sont pas pour les rassurer, puisque les syndicats espagnols notent une baisse de consommation de l’ordre de 10 à 20%.
En Espagne, la Russie fait des siennes !Dans la péninsule ibérique, ce n’est pas tant la grippe H1N1 qui fait peur aux producteurs, mais la décision russe de mettre en place une interdiction d’importation de porcs vivants et de viandes de porcs espagnols, sauf ceux traités thermiquement. Le ministère de l’agriculture espagnol a rapidement réagi et a rencontré les autorités russes le 7 mai dernier pour lever cette interdiction. Bien leur en a pris, puisque les flux des exportations ont progressivement repris avec, pour les produits obtenus après le 2 mai, une réouverture progressive province par province en fonction de l’évolution des cas de H1N1 |
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