Réunis à l'appel du European milk board, le syndicat européen de la profession, les producteurs venus de 10 pays de l'UE --Allemagne, France essentiellement mais aussi Pays-Bas, Danemark et Belgique-- sont partis de la Gare du Nord vers 11H00 (09H00 Gmt) pour se diriger vers l'est de la capitale belge, où se trouve le siège du Conseil de l'UE. C'est là que devaient se réunir les ministres dans l'après-midi.
"La priorité aujourd'hui est qu'il faut baisser les quotas laitiers"
Marchant au son de cloches de vaches, les producteurs réclamaient avant tout une baisse des quotas laitiers, qui permettrait selon eux de faire remonter les prix. "Beaucoup de producteurs ne peuvent plus tenir avec le prix du lait actuel, le moral est très bas", a déclaré à l'Afp Erwin Schöpges, qui menait la délégation belge à cette manifestation. "La priorité aujourd'hui est qu'il faut baisser les quotas laitiers d'un minimum de 5% et réintroduire de la régulation flexible de la production", a-t-il ajouté.
Les producteurs font face à une baisse des prix payés par les industriels d'environ 30% depuis un an. La France et l'Allemagne ont inscrit le sujet à l'agenda de la réunion des ministres pour voir comment aider une profession victime d'un ralentissement de la demande mondiale, en Asie notamment, consécutif à la crise. Mais la Commission européenne a d'emblée exclu de revenir sur sa décision de relever progressivement les quotas laitiers jusqu'à leur suppression totale en 2014. Selon elle, la chute actuelle des prix n'est pas due aux quotas car la production européenne est en baisse et se situe 5% en-dessous du niveau des quotas, qui ne sont pas pleinement utilisés du fait de la crise.
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