 Les producteurs dénoncent un effondrement du prix auquel les industriels leur achètent leur lait. (© Terre-net Média) |
Des producteurs ont perturbé la visite de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie dans une école de pompiers près de Vire (Calvados) en s'introduisant sur le site et en en bloquant momentanément les accès, selon un correspondant de l'Afp. Après le départ de la ministre, 400 éleveurs se sont dispersés dans le centre de Vire avec une centaine de tracteurs, selon la Fdsea et la gendarmerie. Ils ont déversé un camion de lait devant la sous-préfecture, selon les gendarmes. Des actions dans des grandes surfaces étaient prévues en soirée aux alentours, selon la Fdsea.
Plusieurs grandes surfaces ont également été la cible d'actions (blocage de parking essentiellement) de producteurs dans la Manche, notamment à Granville, Coutances et Avranches, selon les Jeunes agriculteurs (JA).
En Ille-et-Vilaine, quelques dizaines de producteurs de la Fdsea et des JA, ont bloqué pendant plusieurs heures les parkings de deux grandes surfaces à Dol-de-Bretagne et d'une autre en Loire-Atlantique, selon les gendarmes.
D'autres ont manifesté leur mécontentement devant une coopérative agricole dans l'Orne et devant une laiterie Bel près d'Amboise (Indre-et-Loire).
Les producteurs, qui multiplient les actions depuis le début de la semaine, dénoncent un effondrement du prix auquel les industriels leur achètent leur lait. Ce prix, aux alentours de 210 euros les mille litres en avril, est en baisse d'environ 30 % par rapport au début de l'année, selon les calculs de la Fédération nationale des producteurs laitiers (Fnpl, émanation de la Fnsea). Des producteurs devraient mener des actions "ciblées" en région parisienne devant les sièges de groupes agroalimentaires dès lundi, selon la Fnpl qui a appelé à d'autres actions devant les préfectures le 19 mai. La Confédération paysanne, quant à elle, a annoncé une journée de mobilisation le 25 mai.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?