Communément le prix du lait du mois d’avril a toujours été bas par rapport aux autres mois de l’année, ce qui s’explique « par une période à forte production laitière ». Les bas prix s’expliquent (loi de l’offre et de la demande), mais allument la poudre sur la situation des prix annuels payés aux éleveurs. Les revendications des éleveurs sont effectivement sur une augmentation du prix du mois d’avril, mais surtout sur la fixation d’un prix sur la totalité de l’année, qu’il soit sur la campagne laitière, ou sur l’année civile afin d’assurer la pérennité des exploitations.
Pour les prix rien n’est encore fait
A Ferrières-en-Bray (usine de Danone), le blocage aurait permis malgré tout, par exemple, que la paye du mois d’avril qui vient d’être versée soit considérée comme un acompte par Danone. Danone ayant émis l’hypothèse, d’après les syndicats d’agriculteurs, de reverser 30€ supplémentaires par 1000 litres. Mais dans la même logique les revendications des éleveurs sont d’obtenir des certitudes sur les prix payés à l’année, soit 305€/1000 litres (lissés sur l’année). Constat : malgré le passage d’un huissier ce matin, le blocage continue, aucun prix n'est annoncé par l'industriel.
L’action des éleveurs chez Danone semble aujourd’hui apporter des issues dans la reprise des négociations nationales de l’interprofession. « Il y a un esprit de dialogue à l’ouverture nationale » explique ce matin le porte-parole des éleveurs de Normandie au Criel, Manuel Gavelle. Pour plus d’informations sur les premiers résultats des négociations à Ferrières-en-Bray, cliquez ICI.
Le Cniel pourrait alors reprendre toute sa crédibilité en réunissant à la table les trois parties de la profession (éleveurs, coopérateurs, industriels). Toutefois pour les prix rien n’est encore fait.
 Près de 350 agriculteurs étaient hier soir devant l'usine Danone (Seine-Maritime). L'estimation du nombre de manifestants est toutefois difficile à faire, car les agriculteurs se relaient toute la journée. Il est à noter que des agriculteurs ne livrant pas à Danone étaient présents. (© Terre-net Web TV) |
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026