En 1996, l’Association pour la certification de la santé animale en élevage, avec le soutien de la DGAL, ont mis en place un manuel-qualité et un cahier des charges techniques IBR. Ce cahier abouti à la création de deux statuts : cheptel indemne en IBR (statut A) et cheptel contrôlé en IBR, sans circulation virale mais pouvant contenir quelques animaux âgés à sérologie positive (statut B). Au 31 mai 2003, plus de 100 000 cheptels bénéficiaient de l’appellation « cheptel indemne d’IBR » en France.
Précautions
Pour prévenir l’apparition de la maladie, la première précaution à prendre est de n’acheter que des bovins provenant d’élevages indemnes, dans lesquels aucune circulation du virus IBR n’a été relevée depuis au moins 2 prophylaxies.
 Carte 1 : Taux de prévalence apparent IBR dans les cheptels laitier au 31 mai 2003. (© DGAL) |
Le second moyen d’action est bien évidemment la vaccination : l’utilisation de tels vaccins dans le cadre des plans de lutte contre l’IBR est conditionnée à l’intégration de programmes de vaccinations répétées et à un ensemble de mesures sanitaires. Enfin, en cas de contrôle sérologique positif à l’introduction d’un animal dans le troupeau, la venue d’un vétérinaire est nécessaire.
Le 16 mars dernier, la DGAL a mis à jour la liste des laboratoires agréés pour le dépistage sérologie de l’IBR (parution au Bulletin officiel du 20 mars 2009).
 Carte 2 : Taux de cheptel qualifié au 31 mai 2003. (© DGAL) |
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