 Le mécontentement de la filière lait (© Terre-net Média) |
La Fnpl, une émanation de la Fnsea, première organisation syndicale agricole en France, a fait cette déclaration à l'Afp à l'issue d'une réunion mardi du Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (Cniel). Le Cniel réunit les trois familles de la filière laitière: la Fnpl, la Fédération nationale de l'industrie laitière (Fnil) et la fédération nationale des coopératives laitières (Fncl).
Depuis fin mars, les négociations sur le prix du lait se tenaient dans les régions et au niveau de chaque entreprise. Mais « face aux échecs successifs » de ces négociations, les entreprises laitières ont « réaffirmé la nécessité d'une discussion nationale » via le Cniel, a précisé dans un communiqué le syndicat.
Un nouvel échec des négociations sur le prix du lait à l'échelle nationale selon la Fnpl
Au cours de la rencontre de ce mardi, la Fnpl « s'est vu refuser toute discussion sur le prix du lait par les représentants de la Fnil et la Fncl », a expliqué le syndicat. Face à cet « échec », il a mis en garde contre un « risque de mécontentement extrême » des producteurs dans les régions lorsqu'ils vont prendre connaissance à la mi-mai du prix qui leur sera versé par les entreprises ou coopératives pour le lait collecté en avril.
Interrogée par l'Afp, la Fnil a déclaré que les industries « ne pourront payer qu'en fonction des cours mondiaux des marchés » du beurre et de la poudre de lait. La baisse du cours de ces produits a atteint 37% au premier trimestre 2009, comparé à la même période de 2008. A plusieurs reprises, les entreprises laitières françaises ont demandé une baisse du prix du lait afin de l'aligner sur celui pratiqué dans les autres pays européens. La semaine dernière, le groupe fromager Bongrain a annoncé un repli de ses ventes de près de 11% au premier trimestre en raison d'un prix du lait plus élevé en France que dans les grands pays laitiers concurrents.
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