 Bon les gars c'est pas eux, on lève l'ancre! (© Terre-net Média) |
Une polémique, relayée par la Fnab, accuse l’entreprise Monsanto de
« tenter de faire breveter des gènes d’une race allemande de porc rustique, et de s’octroyer ainsi une rente sur toute utilisation de cette race dans des croisements. » Déposé le 16 juillet 2008, ce brevet (n° EP 165 1777) concernerait un gène d’intérêt agronomique. Spécifique d’une race allemande de porc rustique, il permettrait d’accentuer la croissance des animaux.
En réponse, Monsanto dément toute implication : « En 2007, Monsanto a vendu Monsanto Choice Genetics à Newsham Genetics LC de West Des Moines, dans l’Iowa. La transaction a été menée à son terme en novembre 2007 et Monsanto n’est plus présent dans le secteur de l’élevage porcin. » La firme ajoute de plus que « la vente comprenait l’ensemble des brevets liés aux porcs, des demandes de brevets et tous les autres éléments de propriété intellectuelle. »
Monsanto ne travaille plus dans le domaine porcin
Concernant « les rumeurs selon lesquelles Monsanto essayait de breveter des gènes porcins », l’entreprise revient sur ses travaux dans ce domaine et explique : « Lorsque la société était propriétaire de l’activité, la société réalisait des travaux de recherche pour une demande de brevet liée à un marqueur de gène particulier pour un caractère porcin, mais pas pour le caractère proprement dit, ainsi qu’une demande de brevet pour un ensemble unique de processus de reproduction, dont une méthode d’insémination artificielle. Monsanto n’a jamais déposé de brevet portant sur un gène porcin. »
En revenant sur les conséquences, pour les éleveurs porcins, de ces brevets Monsanto poursuit en expliquant :
« Selon les rumeurs les plus folles qui ont couru, ces demandes de brevet interdiraient aux éleveurs de porcs de faire reproduire les lignées de porcs qu’ils avaient toujours fait reproduire totalement librement. Cela est faux. Toutes les revendications découlant de ces demandes de brevet s’appliqueraient uniquement aux animaux et à leur descendance, dont la reproduction aurait fait appel à la technologie de marqueurs couverte par les revendications des brevets. »
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