 De la métaphore au dessin, François Lucas ne manque pas d'imagination pour mobiliser ses troupes. (© Dessin : Terre-net Média) |
« Je pense que c’est une chance et qu’il faut la saisir. Il faut monter dans le bateau » déclare le président de la Coordination rurale, en métaphorisant la situation de l’élevage laitier français et européen comme un bateau nommé Opl, un armateur Emb et une ferme laitière française à la dérive. Autrement dit, l’Emb serait une opportunité pour faire basculer les mesures européennes qui impacteraient le prix du lait.
Un bateau nommé Opl, un armateur Emb et une ferme laitière française à la dérive
Et lorsque le président de la CR évoque la grève européenne du lait* la salle applaudit : « Ca va avoir de la gueule, et ça va faire réfléchir les autres producteurs. » Autrement dit inciter les éleveurs, quels que soient leurs bords syndicaux, à s’unir pour une cause commune.
« Le but c’est de changer le système » explique le président du syndicat belge Mig Erwin Schöpges, en ajoutant que l’objectif n’est pas de gagner 10 centimes du litre sur six mois, mais de véritablement changer le fonctionnement de la régulation des volumes de production pour obtenir un prix minimum du litre de lait de 40 centimes du litre.
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