 Luc Delaby, chercheur de l'Inra de Rennes, prône le retour des fourrages dans les exploitations. (© Terre-net Média) |
« Il faut accepter de ne pas être au maximum du potentiel des vaches et des surfaces, en choisissant la voie des fourrages, notamment pour sécuriser le système et réduire la dépendance des élevages » selon Luc Delaby, chercheur de l’Inra de Rennes.
«Ceci n’exclut pas de parvenir au maximum du potentiel de lait autonome par hectare de fourrages », ajoute-t-il.
Cependant l’éleveur doit s’adapter et supporter les aléas climatiques, pédologiques et économiques, qui jouent sur les rendements.
De cette manière, l’augmentation des droits à produire face à la suppression des quotas se traduirait par une augmentation du chargement, notamment pendant la saison de pâturage, donc à une meilleure valorisation des fourrages.
Les vaches laitières consomment de plus en plus de concentrés, les récentes crises alimentaires mondiales conduisent à une augmentation du prix des intrants qui fragilisent les élevages laitiers et incitent à refaire plus confiance aux fourrages.
Les races mixtes plus adaptées
Le choix des races mixtes, plus équilibrées, avec des performances de reproduction moins dégradées, et des teneurs en matière grasse et protéiques du lait plus favorables, semble le plus cohérent pour un système 100% fourrage, la viande est mieux valorisée et la vache tolère mieux les aléas fourragers.
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