En novembre 2008, le troupeau ovin comptait 7,9 millions de têtes. En un an, il a perdu 365.000 têtes, soit 4,4 % de ses effectifs. La baisse a presque doublé par rapport à celle de 2007.
![]() De moins en moins d'ovins en Grande-Bretagne et en Irlande. (© Terre-net Média) |
Le plan de relance de la production ovine va-t-il pouvoir inverser les tendances lourdes observées depuis des années ?
En 2009, la production ovine française déclinerait encore. Selon une étude d’Agreste, elle ne devrait pas atteindre les 6 millions de têtes, et serait encore en baisse de 4% par rapport à 2008.
La relance de la production est notamment freinée par les faibles revenus que génère cette filière.
Dans les autres pays producteurs de l’Union européenne, le repli de la production est également pressenti. Au Royaume-Uni, la production chuterait de 1% alors qu’elle avait progressé en 2008. En Irlande, la baisse atteindrait 13%.
Une production sur le déclinAvec seulement 6,2 millions de têtes en 2008, le repli de la production indigène brute ovine s’accélère selon une étude d’Agreste. La décapitalisation du cheptel s’est accélérée en 2008. Les abattages d’ovins de réforme progressent de 43.000 têtes et les abattages d’agneaux sont réduits de 350.000 têtes. |
De plus, les possibilités de renouvellement du troupeau de brebis nourrices se dégradent. Le nombre d’agnelles saillies viande chute de 9,7%, celui des non saillies perd 5,2 %. Ainsi en 2008, le troupeau comptait 59.000 agnelles viande de moins qu’en 2007; la perte était de 27.000 têtes entre 2006 et 2007.
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine