"Je vais prendre contact avec les industriels du roquefort, organiser une réunion de crise et essayer ensemble de réagir", a déclaré M. Durand à l'AFP. "C'est évident que localement ça va bouger, sous une forme ou une autre", a-t-il estimé. "La situation était déjà tendue pour les producteurs avec les baisses du prix du lait et les perspectives économiques. Cette mesure arrive à un très mauvais moment", a regretté M. Durand. "Le roquefort est vital pour tout le Sud-Aveyron, les communes de Millau et Saint-Affrique compris", a-t-il souligné. "On se retrouve dans la même situation qu'il y a 10 ans lorsque des habitants du Larzac démontaient le MacDo", a-t-il dit, ajoutant avoir "l'impression de faire du surplace".
Jeudi, les autorités américaines ont annoncé une modification de la liste des produits de l'UE "sujets à des droits de douane supplémentaires en lien avec" le conflit du boeuf aux hormones devant l'Organisation mondiale du Commerce (OMC). Dans un communiqué, les services du commerce extérieur à Washington ont annoncé faire passer les droits de douane sur le roquefort de 100% à 300% à partir du 23 mars.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?