 Le Cruiser : don du ciel ou cadeau empoisonné? (© Terre-net Média) |
« Une autorisation apportée tardivement, même fin janvier entraînerait des contraintes de fabrication rendant impossible son utilisation pour la campagne 2009. L’avis positif délivré le 14 novembre dernier par l’Afssa, autorité par excellence en la matière, aurait dû faire foi. En ce qui concerne les risques potentiels pour les abeilles, je suis favorable à l’établissement de contraintes d’utilisation. La mise en place de réflecteurs sur les semoirs me semble être une solution pour éviter les problèmes de poussières. Il est indispensable d’éviter les impasses techniques pour les agriculteurs. L’absence du Cruiser dans le panel de solutions de lutte contre le taupin, risque fort de laisser dépourvus les producteurs de maïs de certaines zones comme les terres noires face aux ravageurs. »
La décision de Michel Barnier rendue hier dans la soirée, mercredi 17 décembre, va dans le sens des remarques d’Y. Duprat. Il semble ainsi que le Ministre ait pris en considération les revendications des professionnels, se retrouvant dans certains cas face à une impasse technique certaine. Les soupçons de l'implcation du Cruiser dans la mortalité de certains ruchers engagent cependant la prudence de tous.
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Dermatose dans le Rhône : de nombreuses races renoncent au Sommet de l’élevage
En Suède, la ferme historique DeLaval passe de 250 à 550 vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »