Lors d’un débat sur la qualité et la sécurité alimentaire organisé par l’Eisa* le 10 décembre dernier, au Parlement européen, l’association a réaffirmé les solutions que pourraient apporter l’agriculture raisonnée.
 L'agriculture raisonnée sera-t-elle LA solution? (© Terre-net Média) |
Outre la certification nécessaire en France, les agriculteurs déclarés en agriculture raisonnée, doivent en effet justifier des traitements qu’ils réalisent. Une « utilisation moins systématique » de la solution phytopharmaceutique est ainsi mise en place dans ce type de systèmes. Christa Klass, membre du Groupe du Parti populaire européen et des Démocrates européens a d’ailleurs soutenu l’approche intégrée dans l’utilisation de ces produits.
« La production raisonnée est fondée sur une approche globale qui, en tenant compte des spécificités propres à chaque exploitation, permet la préservation des ressources naturelles », a souligné Andreas Frangenberg, directeur technique de l'Eisa.La croissance de la population, mais aussi la raréfaction du pétrole et les obligations environnementales ajoutent de nouvelles contraintes à l’agriculture. Cette dernière devient le centre de toutes les préoccupations. Avec une baisse des disponibilités en terres productives de 2.700 m2 par habitant en 1990 à 1.700 m2 par habitant estimés en 2025, les réflexions sur les méthodes de productions se multiplient. Un casse tête chinois pour les agriculteurs qui au devant des conseils parfois contradictoires et des nouvelles législations ne savent plus forcément où donner de la tête.
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