Les ventes de sapins en France sont épargnées par la crise économique et devraient se maintenir au même niveau qu'en 2007, où 4,8 millions d'unités avaient été écoulées, a indiqué vendredi l'Association française du sapin de Noël naturel (Afsnn).
![]() Pour une fois, les pics ne font pas baisser la consommation. (© Terre-net Média) |
Au total, 22% des ménages français devraient acheter un sapin ce noël, 80% d'entre eux jetant leur dévolu sur un sapin naturel, confirmant les tendances de 2007. D'un coût moyen d'une vingtaine d'euros (prix producteur), le Nordmann truste environ 65% du marché français, devançant l'Epicéa, moins cher (10 euros), et la "Rolls-Royce du sapin" - selon l'expression de M. Houis -, l'"Abies Procera" (sapin noble), importé de Grande-Bretagne et dont le prix producteur avoisine les 40 euros.
La "Rolls-Royce du sapin"
Environ 75% des sapins vendus en France sont produits dans l'Hexagone, principalement dans le Morvan, en Bretagne et dans le Rhône, a par ailleurs précisé M. Houis. Le marché hexagonal est toutefois en léger repli depuis les années 2000, avec une chute des ventes d'environ 100.000 unités par an, mais cette évolution est d'abord liée "à l'éclatement de la structure familiale", a expliqué M. Houis.
Les ventes ont également été un temps affectées par des préoccupations environnementales liées à la déforestation. "On a été alors obligés de rappeler que les sapins de Noël sont une culture agricole et ne proviennent pas de forêts mais de parcelles dédiées à la culture", se souvient M. Houis. Cultivés sur une superficie estimée à plus de 5.000 hectares, les sapins naturels requièrent jusqu'à 10 ans de soins, toujours selon cette association qui regroupe 70 producteurs de sapins naturels.

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