Jusqu'ici, ce concours était généralement jugé par un américain, un canadien ou un australien. Pour la première fois donc, un juge européen a jugé ce National néo-zélandais, à Christchurch, dans le nord-est de l’île du sud de la Nouvelle-Zélande.
Nous avons recueilli auprès d'Anthony Le Trionnaire, chef produit chez Bovec et juge officiel français, ses impressions après avoir jugé le concours National Holstein néozélandais :
"Si nous avons en Europe l’image des «petites vaches » et des « kiwi » présentes il est vrai en grande majorité dans les élevages Néo-Zélandais, tant sur le concours j’ai constaté un niveau auquel je ne m’y attendais pas.
La Nouvelle-Zélande et l’Australie sont deux pays que nous connaissons très mal au point de vue génétique mais il y a des éleveurs très passionnés qui ont investi énormément dans les grandes familles nord-américaines. J’ai constaté que de nombreux jeunes s’intéressent à la génétique en préparant, présentant des animaux sur le ring mais aussi leur volonté de devenir juge.
Ce concours National se déroule en extérieur, dans un parc de 145 hectares où sont présentés toutes les races. C'est une véritable fête avec de multiples animations pour les enfants, des stands de dégustation, de présentation de l’agriculture, etc. En Nouvelle Zélande, les compétitions du tondeur de moutons le plus rapide (5 moutons à tondre à la suite sans les abîmer) et de bucherons (le plus rapide à escalader un tronc et couper à l’aide d’une hache la tête, puis scier en rondelle de 5 cm) sont très populaires, de même que les concours de chevaux et de poneys. Plus de 120.000 visiteurs ont été enrégistrés sur les 3 jours.
Le 12 novembre, 150 Holstein venues de toute la Nouvelle Zélande (près de 10h de trajet pour les plus lointaines avec une traversée en bateau pour certaines, entre les deux îles, ont concouru en plein soleil, sous 30° C ! La très grande majorité des animaux avaient pour origines paternelles des taureaux d’Amériques du Nord.
Sa puissance, l’ouverture de ses côtes et son âge qui lui ont permis de devancer Sherraine Stormatic Gold DQNK, Réserve grande championne, aussi Championne Intermédiaire. Elle possède une qualité d’ossature extrême tout en ayant une très bonne solidité de squelette, de très bons membres, un arrière pis très haut et large.
La championne génisse, Sherraine Dundee Maree DQNK, est une génisse très laitière, soudée dans son épaule et qui m’a de suite captivé dès lors qu’elle est entrée sur le ring.
A ce titre, il est préférable d’avoir les bases sur les orientations de chacune des races en sachant que beaucoup de points sont communs. Il faut considérer bien évidemment que les tailles diffèrent mais par expérience, juger une Holstein ou une Jersiaise, l’appréciation d’une race laitière relève de la même logique, seule l’échelle de grandeur diffère. Au final, c’est la Championne Holstein qui a remporté le titre de Grande Championne toutes races laitières confondues.
Le troisième jour était consacré aux jeunes. Concours de présentation, concours de génisses et concours de jugement, avec une très forte participation dans chacune des sessions, ont permis de motiver les jeunes et se rendre compte que l’agriculture en Nouvelle-Zélande a encore de beaux jours devant elle."
"Si nous avons en Europe l’image des «petites vaches » et des « kiwi » présentes il est vrai en grande majorité dans les élevages Néo-Zélandais, tant sur le concours j’ai constaté un niveau auquel je ne m’y attendais pas.
La Nouvelle-Zélande et l’Australie sont deux pays que nous connaissons très mal au point de vue génétique mais il y a des éleveurs très passionnés qui ont investi énormément dans les grandes familles nord-américaines. J’ai constaté que de nombreux jeunes s’intéressent à la génétique en préparant, présentant des animaux sur le ring mais aussi leur volonté de devenir juge.
Ce concours National se déroule en extérieur, dans un parc de 145 hectares où sont présentés toutes les races. C'est une véritable fête avec de multiples animations pour les enfants, des stands de dégustation, de présentation de l’agriculture, etc. En Nouvelle Zélande, les compétitions du tondeur de moutons le plus rapide (5 moutons à tondre à la suite sans les abîmer) et de bucherons (le plus rapide à escalader un tronc et couper à l’aide d’une hache la tête, puis scier en rondelle de 5 cm) sont très populaires, de même que les concours de chevaux et de poneys. Plus de 120.000 visiteurs ont été enrégistrés sur les 3 jours.
Le 12 novembre, 150 Holstein venues de toute la Nouvelle Zélande (près de 10h de trajet pour les plus lointaines avec une traversée en bateau pour certaines, entre les deux îles, ont concouru en plein soleil, sous 30° C ! La très grande majorité des animaux avaient pour origines paternelles des taureaux d’Amériques du Nord.
Une saillie naturelle Grande championne
La Grande Championne, Tahora Leif lark BVHY, fille d’un taureau de saillie naturelle, est une vache de 10 ans qui a réalisé 7 lactations. Elle dégage beaucoup de solidité pour son âge avec énormément de puissance. Elle se déplace sur d’excellents membres. C’est non seulement une très belle vache mais aussi une vache rentable qui a produit énormément puisqu’elle a remporté également le titre de Meilleure laitière juste après d’être désignée Grande Championne. C’est le type de vache que tout éleveur aime traire au quotidien.Sa puissance, l’ouverture de ses côtes et son âge qui lui ont permis de devancer Sherraine Stormatic Gold DQNK, Réserve grande championne, aussi Championne Intermédiaire. Elle possède une qualité d’ossature extrême tout en ayant une très bonne solidité de squelette, de très bons membres, un arrière pis très haut et large.
La championne génisse, Sherraine Dundee Maree DQNK, est une génisse très laitière, soudée dans son épaule et qui m’a de suite captivé dès lors qu’elle est entrée sur le ring.
Un programme sur 3 jours
Le deuxième jour s’est déroulé le concours toutes races laitières confondues c'est-à-dire que les races Holstein, Jersey, Brune et Ayrshire concourraient dans la même section. Les juges des différentes races se retrouvent ensemble sur le ring pour les départager. Le classement de chacun des juges exprimé de vive voix sur le ring permet de départager les animaux. La moyenne du classement permet de hiérarchiser les animaux dans chacune des sections. Quelque chose d’inhabituelle en France !A ce titre, il est préférable d’avoir les bases sur les orientations de chacune des races en sachant que beaucoup de points sont communs. Il faut considérer bien évidemment que les tailles diffèrent mais par expérience, juger une Holstein ou une Jersiaise, l’appréciation d’une race laitière relève de la même logique, seule l’échelle de grandeur diffère. Au final, c’est la Championne Holstein qui a remporté le titre de Grande Championne toutes races laitières confondues.
Le troisième jour était consacré aux jeunes. Concours de présentation, concours de génisses et concours de jugement, avec une très forte participation dans chacune des sessions, ont permis de motiver les jeunes et se rendre compte que l’agriculture en Nouvelle-Zélande a encore de beaux jours devant elle."
![]() Tahora Leif lark, Grande championne. A droite Anthony Le Trionnaire (© DR) |
![]() Sherraine Stormatic Gold, Réserve grande championne (© DR) |
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