 Michel Barnier encourage la recherchedans l'élaboration de vaccins contre la Fco (© Terre-net Média) |
Lors d'une visite à l'entreprise Mérial à Lyon, qui fournit actuellement une partie des 90 millions de doses de vaccins (la moitié contre la fièvre de sérotype 1, l'autre moitié de sérotype 8) qui vont être injectées à partir du 15 décembre lors d'une campagne massive, le ministre s'est intéressé aux recherches en cours pour coupler les deux vaccins.
La campagne de vaccination obligatoire et simultanée des deux sérotypes 1 et 8, qui doit durer jusqu'au mois d'avril, suppose que chaque bête soit vaccinée une fois pour chaque sérotype.
Un couplage permettrait de diviser par deux le nombre d'actes vétérinaires de vaccination et de réduire le coût des vaccins
Le coût du "flaconnage (coût du flacon et de la mise en flacon, NDLR) peut représenter la moitié du prix du vaccin", a-t-on indiqué durant la visite.
"Nous affrontons la plus grande crise sanitaire qu'ait jamais traversé la France", a déclaré le ministre.
La fièvre catarrhale est une infection virale non transmissible à l'homme qui n'affecte que les ruminants (bovins, ovins, caprins), mais retarde leur commercialisation en empêchant l'exportation des bêtes jusqu'à 3 mois après leur vaccination. Le ministère a répertorié près de 30.000 ovins et bovins touchés en 2008, contre 15.500 en 2007.
"La fièvre catarrhale ovine n'a pas de conséquences pour l'alimentation, pas de transmissibilité à l'homme, mais c'est une maladie grave" (dont il existe 25 sérotypes) notamment parce qu'elles
"perturbe les élevages (baisse de production et de fertilité, NDLR)
et les échanges commerciaux", a encore expliqué le ministre qui a encouragé dans leurs recherches les cinq laboratoires qui produisent les vaccins (Cooper Zeltia, Fort Dodge, Intervet, Mérial et Syva).
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