Le premier pilier risque d’être démantelé. La commission européenne souhaite découpler toutes les aides du premier pilier. Objectif : simplifier la Pac, et ne plus tenir compte des spécificités de chacun. Il faut donc l’anticiper.
« Je pense que tout est écrit dans le bilan de santé de la Pac » explique Jean-Paul Jamet du Cnpa, en parlant de l’avenir de la Pac en 2018. « Nous avons décidé d’abandonner toutes les politiques spécifiques. Nous supprimons toutes les aides couplées. Nous allons vers une aide unique à l’hectare. Nous allons la baisser de 10% au titre de la modulation et de 10% pour les politiques spécifiques ».
Pour plus d'information sur le cofinancement, cliquez ICI : Avenir de la politique agricole - Le cofinancement : une solution pour l’agriculture ? |
![]() Propos receuillis durant l'Assemblée annuelle du Btpl. (© Terre-net Média) |
Pour lui la meilleure solution est d’adapter les politiques de biodiversité et d’environnement aux politiques territoriales. « A titre personnel, je suis prêt à ressusciter les Cte (Contrat territorial d’exploitation). C’est le moyen le plus astucieux pour prendre en compte les spécificités » déclare-t-il. Et qui dit spécificité, dit second pilier. Et qui dit second pilier, dit cofinancement.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026