 Les éleveurs de l'Opl dans les locaux du Cniel (© Terre-net Média) |
«
Nous payons des cotisations comme tous les éleveurs de lait et nous n’avons pas le droit de siéger au Cniel. Or la Maison du lait (Paris) est aussi notre maison », déclare Jean Louis Naveau, président de l’organisation des producteurs de lait (Coordination rurale) pour justifier leur action au Centre national interprofessionnel de l’économie laitière.
Une trentaine d’éleveurs de l’Opl sont entrés de force vers 13h00, mercredi 19 novembre, dans les locaux de la maison du lait et font le siège devant la porte du bureau de monsieur Henri Brichart, à la fois président du Cniel et de la Fnpl. Les éleveurs de l’Opl le somment de recevoir les représentants de l’Opl. « Si il ne cède pas, des bureaux vont voler en éclat », assure Jean Louis Naveau. L’Opl demande à faire partie de la table des négociations interprofessionnelles au même titre que la Fnpl ».
Alors que les négociations sur le prix du lait reprennent, les éleveurs réclament aussi les 27 euros aux 1000 litres promis pour le deuxième trimestre 2008 et s’opposent à toute nouvelle baisse pour les prochains mois. « Nous n’avons pas eu ce que l’on nous a promis et en plus on veut nous baisser le prix du lait ! », s’exclame Jean Louis Naveau.
Le siège de l’Opl s’inscrit aussi dans la continuité de l’action de l’European Milk Board du 17 novembre dernier et dans la volonté d’apporter le soutien de l’opl aux éleveurs laitiers qui font la grève du lait depuis 5 jours. « Les payes de lait viennent d’arriver. Les manques à gagner de 30 à 58 euros par 1000 litres pour octobre renforcent notre détermination », assure Jean Louis Naveau.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026