"L'entreprise achète à un prix du marché qu'elle ne maîtrise pas. Ce sujet concerne l'ensemble de la filière et la solution au mécontentement des éleveurs ne peut être apporté par l'entreprise seule", fait valoir le groupe dans un communiqué parvenu à l'Afp à Rennes.
Les manifestants n'ont "à aucun moment, cherché à entrer en contact avec l'entreprise", assure Charal dont trois sites étaient bloqués lundi en Pays de Loire (Sablé, Cholet et La Chataigneraie). La direction "regrette d'être la victime de pratiques d'obstruction qui pénalisent l'activité de l'entreprise et met en jeu le travail de centaines de ses salariés pour des motifs qui ne concernent pas l'entreprise", ajoute le communiqué.
Les producteurs de viande bovine accusent notamment les abatteurs de "dérives" quant au classement et à la pesée des carcasses, selon des sources syndicales. Charal a intégré en 2007 le groupe familial breton Bigard qui a pris en 2008 le contrôle du groupe coopératif Socopa avec l'objectif de devenir un "leader européen en viande bovine et national en viande porcine".
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