« Comment peut-on à Genève démontrer les avantages de la libéralisation » s’exclame Philippe Mangin, président de Coop de France, en assurant que cette
« libéralisation conduira à la spécialisation des régions agricoles (…), sinon nous aurons deux agricultures, une animale et une autre végétale. Ce n’est pas ce que nous voulons à Coop de France ».
 Régulations, aides, le contexte agricole actuel est loin d'être "joyeux" (© Terre-net Média) |
« La Commission s’accroche (…) à une dérégulation. Son mot d’ordre spéculation et volatilité » déclare le président en s’étonnant :
« La régulation des marchés bancaires sont décidés pour tous. Je réinsiste sur le maintien d’outils qui ont fait leurs preuves. »
A ces propos, le ministre de l’agriculture et de la pêche Michel Barnier a rappelé que
« le cœur du débat est là » en parlant de la régulation.
« Les organisations internationales le reconnaissent. Je ne laisserai pas l’agriculture à la seule loi du marché. C’est au contraire à la main invisible de l’Europe qu’il faut en appeler ». Michel Barnier a insisté sur son désir de
« défendre sans état d’âme la préférence communautaire ». Concernant les quotas laitiers, il faut progressivement
« substituer aux quotas une contractualisation intelligente » lance Philippe Mangin, mais
« il faut se donner du temps, dites-le à vos collègues européens trop pressés » ajoute-t-il en s’adressant au ministre de l’agriculture. Michel Barnier a alors rappelé que les quotas laitiers seraient supprimés en 2014, car
« une majorité d’Etats membres sont contre ».
Le ministre a conclu son discours en insistant sur sa
« détermination » à défendre l’agriculture et le secteur agroalimentaire en France et à Bruxelles.
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