L’Onigc réactive le « système Laval » qui apporte une grande sécurité aux marchés de céréales.
« Dans un contexte de récolte mondiale revue à la hausse, les prix des céréales sont toujours orientés à la baisse », constate l’Onigc lors de sa conférence mensuelle qui s’est tenue mercredi 12 novembre à Montreuil. « Pour la France, les stocks céréaliers s’annoncent lourds à l’issue de la campagne, en dépit d’exportations record de blé vers les pays tiers et de vente de maïs vers l’Algérie ». Aussi, l’Onigc a rappelé « l’importance de maintenir de véritables systèmes de régulation dignes de ce nom ».
![]() Réactivation du système Laval. (© Terre-net Média) |
La réactivation de ce système commercial apporte une grande sécurité aux marchés des céréales en période de crise. Il permettra de garantir les prêts accordés par les banques aux organismes stockeurs dont les montants reposeront sur les volumes de céréales stockées. Ils disposeront ainsi des fonds nécessaires pour payer dans les plus brefs délais les producteurs.
La réactivation du système l'Aval serait une solution efficace apportée aux problèmes de trésorerie aux paysans et ce, à moindre coût pour les finances publiques.
Chaque mois, l’Onigc fixera « le prix l'Aval » par rapport auquel l’Etat se portera garant pour les volumes de céréales stockés. Ce prix reposera à la fois sur les prix du marché physique et du marché à terme.

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