Des gestes pragmatiques

Des gestes pragmatiques

Si la réduction de la facture énergétique de l’élevage passe par une optimisation des bâtiments et des équipements, elle peut aussi s’appuyer sur un raisonnement des pratiques en élevage destiné à réduire les pratiques trop énergivores.


Raisonner les pratiques d'élevage pour faire des économies d'énergie
(© Terre-net Média)
L’entretien du matériel d’élevage (chaudière, ventilation, matériel de distribution…) permet déjà de réduire les pertes d’efficacité. En effet, ces équipements sont placés dans une ambiance difficile avec des taux de poussières élevés qui nuisent au bon fonctionnement des appareils. Un nettoyage régulier optimise leurs performances. La vérification régulière du fonctionnement des sondes thermiques avec leur étalonnage est un autre point important à vérifier.

Maîtrise des déperditions

Ensuite, le positionnement des appareils de chauffage et des sondes de régulation prend dans ce contexte une importance économique notable. La fréquence d’étalonnage des sondes est à suivre, de même que les consignes de chauffage et de ventilation (renvoi vers zoom). En effet, la ventilation, lorsqu’elle est de type dynamique, représente le second poste le plus consommateur en énergie. Elle correspond, chez les élevages naisseurs-engraisseurs, à 39% du total consommé. Contrairement au poste chauffage, la ventilation apparaît pour l’ensemble des stades physiologiques. Ainsi, le niveau de consommation va dépendre des caractéristiques des ventilateurs en place et de leur régulation. Il conviendra donc de maîtriser les déperditions thermiques liées à la ventilation, quitte éventuellement à avoir recours à des ventilateurs ou à des équipements économes (ici).

Nettoyage indispensable

L’éclairage est le 3e poste le plus consommateur avec 7% du total énergie. Les différences d’efficacité entre les produits d’éclairage (de type fluorescent, halogénure métallique ou encore sodium à haute pression) existent, certains étant plus performants que d’autres en terme de durée de vie, d’intensité d’éclairement et surtout d’économie d’énergie. Au-delà de ces aspects, la maintenance et l’entretien des équipements sont aussi des points importants, la poussière pouvant réduire jusqu’à 50% la lumière émise. Il est donc indispensable de procéder régulièrement au nettoyage des parois des locaux et des luminaires. Les locaux annexes tels que bureaux et couloirs de circulation devraient utiliser au maximum la lumière naturelle et être équipés d’ampoules à haute efficacité énergétique. Pour les couloirs de service, des détecteurs de présence peuvent suffire.
L’enquête a également montré que les producteurs de porc avaient recours à des distributeurs d’aliments sous forme de soupe, un mode de distribution plus énergivore. « L’ajout d’un variateur de fréquence sur la machine à soupe permettrait d’augmenter la précision de la distribution et donc de réduire les consommations énergétiques. Cette adaptation engendre cependant un coût élevé aux alentours de 1 400 €. Il est toutefois possible d’installer un système moins coûteux de démarrage progressif de la fabrication (environ 350 €) » soulignaient les rapporteurs en mars 2007.
Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,14 €/kg net +0,04
Vaches, charolaises, R= France 6,99 €/kg net +0,05
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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