 Jacques Foucault de Seproma (© Terre-net Média) |
Depuis sa découverte par Christophe Colomb en 1492 en Amérique, cette culture n’a cessé de s’étendre. Afin de toujours augmenter les rendements, aujourd’hui les généticiens cherchent à améliorer encore et toujours les performances de la plante, jusqu’à obtenir des semences « honnêtes ». En d’autres termes selon Jacques Foucault de Seproma, l’objectif est de créer, dans le but de vendre aux agriculteurs une semence qui réalisera exactement les performances annoncées (rendement prévu quels que soient les aléas culturaux).
« Le maïs est une plante qui est capable de s'adapter à tous les climats, à toutes les latitudes, jusqu'à devenir une culture locale » selon J. Foucault
En termes de génétique les objectifs d’Arvalis sont d’obtenir des plantes de moins en moins dépendantes en eau. Les résultats obtenus au champ sont d’ailleurs bien plus encourageant que les estimations réalisées.
« On est nous même étonnés des performances du terrain par rapport aux estimations » a déclaré Jean-Paul Renoux d’Arvalis. Mais,
« il est bien évident qu’on ne transformera pas le maïs en cactus » a-t-il ajouté. Le développement de plantes à cycle précoce apparaît également comme un des objectifs majeurs. Les récoltes de maïs fourrage cette année vont dans ce sens, avec de meilleurs résultats obtenus pour les semis précoces. Le défi majeur réside dans la volonté de fournir plus de sécurité aux agriculteurs en matière de prévision de rendement. Ainsi, Arvalis souhaite améliorer la protection des jeunes maïs contre les ravageurs. En effet, les attaques subis en début de développement génèrent souvent une perte de rendement, qui peut être non négligeable.
Des analyses de cycle de vie du maïs fourrage sont aussi à l’étude. Elles permettront d’effectuer le bilan énergétique de la culture dans son intégralité, mais aussi la quantité de gaz à effet de serre libérés. Les résultats permettront de diminuer l’impact environnemental de la culture de maïs en accord avec les objectifs fixés par les pouvoirs publics. Somme toute à l’avenir « le lait se fera davantage avec le maïs » a ajouté J. Foucault. A terme, les éleveurs devraient devenir d’une part de plus en plus compétitifs, tout en relevant le défi de l’environnement.
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