 Une clause de sauvegarde "difficile à comprendre". (© Terre-net Média) |
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) avait jugé vendredi infondée la position française, mais le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo et la secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet ont maintenu la suspension, soulignant que la décision revenait au Conseil des ministres européens puis éventuellement à la Commission européenne.
"Il est difficile de comprendre comment notre gouvernement peut raisonnablement maintenir une clause de sauvegarde, alors que la même plante peut être importée dans l'Union européenne pour les besoins de l'alimentation animale et alors qu'a été votée au printemps dernier en France une loi consacrant le droit de cultiver avec ou sans Ogm", a déclaré Laurent Martel, directeur général de Monsanto France, cité dans un communiqué à l'Afp.
Invoquant "le principe de précaution", le gouvernement français a interdit cette semence
Selon Monsanto, l'avis de l'Afsa "confirme une fois de plus la sûreté sanitaire et environnementale du maïs Mon810" génétiquement mofifié et cultivé dans sept pays de l'Union européenne. Invoquant "le principe de précaution", le gouvernement français avait interdit début février la culture de cette semence transgénique et déclenché auprès de l'Union européenne une "clause de sauvegarde", suivant ainsi l'avis de la Haute autorité provisoire sur les organismes génétiquement modifiés (Ogm). Plusieurs associations de producteurs et de semanciers, dont Monsanto, avaient réclamé devant le Conseil d'Etat la suspension de l'arrêté d'interdiction, mais celui-ci avait rejeté leur demande en mars, sans statuer sur le fond. La culture du Mon810, de la firme américaine Monsanto, qui était le seul Ogm cultivé en France, est aujourd'hui interdite sur le territoire français.
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