 William Villeneuve craint d'avoir du mal à maintenir le cap des installations (© B.N., Terre-net Média) |
« Aujourd’hui, cette fluctuation des prix et des revenus risque de nuire aux vocations qu’on recréait l’an dernier » alerte William Villeneuve, président des JA. Il évoque ces « jeunes qui revenaient au métier, dans un contexte de
« crise alimentaire » où il fallait
« produire de l’alimentation » mais aussi
« du bien être environnemental ».
« Aujourd’hui, nous manquons de lisibilité. Si on n’arrive pas à la traduire en outils, nous aurons du mal à maintenant le cap de l’installation » souligne le président des JA.
« Les jeunes n’ont pas forcément de trésorerie et sont en plus en phase d’investissement. Nous avons besoin de liquidité sur les exploitations aujourd’hui » note William Villeneuve. « Aujourd’hui avec cette hausse des charges, les 1ères économies, c’est quand vous ne les dépensez pas ». A ce sujet, le président des JA souhaite savoir « où en est le bilan énergétique sur les exploitations ? », un diagnostic dont devrait bénéficier tout nouvel installé selon une mesure demandé par les JA et accordé par le ministère.
« Il faut des mesures appropriées pour compenser la hausse des charges, des réponses ciblées pour alléger les problèmes de trésorerie de certains secteurs et des mesures concrètes pour lutter contre les problèmes de distorsion de concurrence » résume Jérôme Volle, secrétaire général des JA, appelant à la mobilisation pour la journée d’action organisée le 7 novembre prochain.
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