Pour 2013, le syndicat veut faire le ménage des aides Pac. Plus de premier pilier, ni de second. Il prévoit une aide unique par Ugb pondérée en fonction du système fourrager des exploitations.
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![]() «La filière ovine est laboratoire du revenu agricole de la ferme France» -Jean-Emile Sanchez (© Terre-net Média) |
Pour 2010, le syndicat attend des objectifs clairs du gouvernement et de l’Europe pour réorienter leur politique d’aides.
Selon le syndicat de Bagnolet, siège la Confédération paysanne, la révision de la Pac doit d'ores et déjà être une occasion de répartir les aides du premier pilier en exploitant au mieux les possibilités qu’offre la modulation, l’article 68 du règlement européen, et en reconsidérant les bases de calcul des aides découplées et couplées du premier pilier. La régionalisation de ces dernières ? Là n’est pas l’essentiel. Ce qui est primordial, est la mise à plat de leurs modes de calcul.
Pour une prime au maintien du troupeau ruminant (Pmtr)
Quant à 2013, la Confédération paysanne est persuadée que l’absence de soutien plus important à la filière ovine annonce les prémices de ce que sera la nouvelle Pac, Ce manque d’investissement public annonce même, selon ses leaders, la fin de la Pac !
« La filière ovine est laboratoire du revenu agricole de la ferme France. Après elle, d’autres secteurs seront touchés », assure Jean Emile Sanchez Le syndicat de Bagnolet n’attend du reste rien de la conférence sur le revenu du 12 novembre prochain.
Le syndicat veut faire le ménage des aides Pac. Plus de premier pilier, ni de second. Pour la filière viande (ovin et bovin), il prévoit une aide unique par Ugb, dénommée prime au maintien du troupeau ruminant (Pmtr), pondérée en fonction du système fourrager des exploitations. Plus de prime à l’herbe qui contribue en fin de compte a extensifier les élevages !
Des coûts de production supérieurs au prix de vente partout en EuropeSelon la Confédération paysanne, que le moutonnier soit roumain, espagnol ou français, les coûts de production sont supérieurs au prix de vente dans chacun des pays membres. Pour atténuer les distorsions de concurrence entre voisins européens, la Confédération souhaite la fixation d’un prix plancher qui garantisse la rémunération de l’éleveur. Selon le syndicat, la politique des signes officiels de qualité en France a d’abord bénéficié aux intermédiaires. « Le kilo de côtelettes vendu 16-17 euros au détail est payé 6 à 7 euros à l’éleveur au lieu de 5 euros ! », commente Jean-Emile Sanchez, secrétaire national. |

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