Deux semaines pour tisser des liens entre 2 pays. Suite au voyage d’étude d’une délégation roumaine en France, Jean-Noël Bonnet, responsable du bureau de coopération internationale des organisations professionnelles de l’élevage transmet ses impressions.
![]() "Nous pouvons espérer des échanges économiques" confie M. Bonnet (© Terre-net Média) |
« Optimiser les schémas de sélection et travailler ensemble »
« Aujourd’hui, à la différence de la France, ils ne possèdent pas de dispositif approprié pour la gestion de la sélection. Ils ressentent le besoin d’en mettre en place » confie le responsable du bureau de coopération internationale des organisations professionnelles de l’élevage. Toutefois, Jean-Noël Bonnet exprime un certain pessimisme : « Ce type de collaboration nécessite des financements. Ce transfert d’expérience est possible, mais il dépend de leur capacité à le financer ».
« Ce voyage d’étude va également permettre d’identifier les secteurs dans lesquels nous allons mettre en relation les acteurs roumains et français. La filière caprine par exemple a très intéressé la délégation. Nous pouvons espérer des échanges économiques (ndlr : matériel génétique, paillettes, formation aux inséminations artificielles) » développe-t-il.
« La France a tout intérêt à transférer ses connaissances. Nous espérons par ce biais profiter de retombées économiques et développer au niveau européen des systèmes d’informations. L’harmonisation des schémas de sélections au niveau européen (ndlr : la mise en place de systèmes identiques) devrait permettre aux Etats membres d’optimiser les schémas de sélection et de travailler plus facilement ensemble » conclut Jean-Noël Bonnet.
|
Pour plus d'information sur le voyage d'étude en France de la délégation roumaine, cliquez ICI. |


Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?