La substance chimique utilisée dans l'industrie reste interdite comme adjuvant, mais en raison de sa présence dans l'environnement ou certains emballages, des traces sont toujours possibles dans les aliments, a expliqué à la presse Wang Xuening, responsable adjoint du département de l'hygiène au ministère de la Santé.
Les produits laitiers destinés aux enfants ne pourront contenir plus de 1 milligramme/kg de la substance chimique, le taux maximum pour le reste de la gamme laitière ou tout produit contenant plus de 15% de lait a été fixé à 2,5 milligrammes par kilo, a-t-il annoncé.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'UE, Hong Kong et la Nouvelle-Zélande ont fixé récemment "à titre transitoire" des normes similaires pour pallier l'absence de normes internationales. La mesure a été rendue nécessaire par la crise du lait chinois trafiqué à la mélamine qui a éclaté à la mi-septembre, mettant en cause tout d'abord l'entreprise Sanlu, grande productrice de lait pour bébé, s'étant révélé contenir des taux de mélamine allant jusqu'à 2.563 mg par kg. Quatre bébés sont morts et plus de 50.000 ont été rendus malades après avoir bu du lait contaminé à la mélamine, source de problèmes rénaux, selon un bilan qui n'a plus été actualisé depuis le 22 septembre.
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