La position de cette commission sera celle défendue par le Parlement pour trouver un accord avec les Etats membres sur le budget 2008, le 21 novembre, a précisé une source parlementaire. Une adoption définitive devrait ensuite intervenir en plénière en décembre. La Commission européenne a proposé en juillet de prélever un milliard de fonds non utilisés de la Politique agricole commune pour aider les pays en développement à augmenter leur production agricole, notamment par le financement de semences et d'engrais.
"A un moment où des dizaines de milliards d'euros sont mobilisés pour sauver des banques, on doit être capable de dégager un milliard d'euros pour aider les pays en développement à stimuler leur propre production alimentaire en achetant des semences et des fertilisants", a déclaré mardi l'eurodéputé irlandais Gay Mitchell, rapporteur du texte. Mais il a lui-même insisté sur le fait que certains Etats membres étaient toujours réticents au déblocage de ces fonds non utilisés, et donc destinés à être reversés dans les budgets nationaux.
«Un déboursement rapide est essentiel»
Selon une source parlementaire, les 27 sont d'accord pour débloquer un milliard d'euros pour soutenir la production agricole des pays en développement. Mais ils préfèreraient les puiser dans des fonds déjà prévus pour l'aide extérieure de l'UE. Ces discussions autour de la proposition, qui prennent plus de temps que Bruxelles ne l'espérait, risquent de rendre impossible le déblocage de la première tranche de 750 millions d'euros prévue pour 2008, selon la source parlementaire.
"Un déboursement rapide est essentiel", a insisté mardi John Clancy, porte-parole du commissaire au Développement Louis Michel, soulignant la nécessité que cet argent soit disponible pour la saison de plantation 2009. "Dans le climat économique actuel, avec des milliards d'euros réservés pour aider les institutions financières et les marchés, l'UE doit aussi maintenir ses engagements envers les pays en développement pour les aider à faire face à la hausse des prix alimentaires", a-t-il ajouté, saluant la décision du Parlement.
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