 Philippe Babaudou (Confédération paysanne) : "Il faut renforcer la protection des marchés" (© P.C., Terre-net Média) |
« Il y a urgence à sauver les moutonniers. Il y a une crise importante du revenu » explique Philippe Babaudou, responsable section bovine à la confédération paysanne. A l’occasion de la foire de Cournon, se tenait jeudi 2 octobre un forum organisé par la Confédération paysanne pour débattre de la situation ovine en France et de l’avenir de la Pac.
« Dans l’immédiat, nous souhaitons une aide directe de 150 millions d’euros, soit 35€/brebis. Elle doit être abondée par l’Etat et par les sociétés importatrices. Pour le moyen terme, et au niveau national, nous voulons une politique de rééquilibrage des aides au profit des moutonniers. Nous souhaitons que la prime à l’herbe soit intégrée dans le premier pilier. Nous pensons que le recouplage de 100% de l’aide brebis est essentiel. Il faut un niveau d’aide identique aux vaches et pondéré en fonction du type d’élevage polyculture ou système herbagé. Nous voulons une aide de 240€/Ugb (Unité gros bovin : 1Ugb = 6 à 7 brebis) » développe Philippe Babaudou.
« Au niveau européen, il faut renforcer la protection des marchés (ndlr : grâce à des outils de régulations et aux barrières douanières) » explique Philippe Babaudou. Mais il insiste sur la nécessité de « relancer la production ovine française » pour être en cohérence avec ces mesures et pouvoir répondre à la demande nationale.
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