"La décision de la Commission européenne est scandaleuse", s'insurge le troisième syndicat agricole français. "Cette publication est malhonnête et malintentionnée, car elle assimile les aides à un revenu alors qu'additionnées à des prix de vente très bas, elles ne permettent pas toujours à l'agriculteur de dégager un revenu décent", explique-t-il.
Dès le 30 septembre, les pays de l'Union européenne devront publier le nom et l'adresse des agriculteurs ou entreprises bénéficiaires des aides de la Politique agricole commune (Pac), selon un communiqué du ministère français de l'Agriculture publié cette semaine.
Il sera également possible, via "un outil de recherche", de connaître le montant perçu par chaque bénéficiaire, détaille le document. Ces données seront publiées sur le site de l'agence unique de paiement (Aup) et seront accessibles pendant deux ans, précise-t-il encore.
La Pac, la plus ancienne politique de l'Union, compte à elle seule pour environ 40% du budget total de l'UE. Elle est depuis des années l'objet de joutes entre pays européens.
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