A quelles exigences le matériel d'épandage doit-il répondre ?
L'objectif de l’utilisation du matériel d’épandage est d’apporter la « juste » dose nécessaire à la culture de manière homogène sur la parcelle, tout en évitant les pertes d’unités fertilisantes et les compactions du sol.
|
Pour les engrais organiques solides, l’étude des Chambres d’agriculture de Bretagne et du Cemagref, met en évidence la faible homogénéité de la répartition des engrais organiques dans les parcelles. En fumier et compost, 45 % des matériels testés ne satisfont pas aux normes européennes (EN 13080 concernant les épandeurs de fumier et EN 13406 relatif aux épandeurs de lisier).
Ces normes insistent particulièrement sur deux caractéristiques des matériels d’épandage : la répartition transversale (coefficient de variabilité de la largeur de travail) et la répartition longitudinale (coefficient de variabilité de l’étendue dans la zone de tolérance).
Concernant les engrais organiques liquides, la qualité de répartition des épandeurs en ligne est généralement satisfaisante. Mais l’adaptabilité des épandeurs de liquide est limitée par le réglage difficile de la dose à apporter et une qualité « transversale » très liée au produit. Il est à noter qu’un système d’épandage en ligne ou enfoui réduit d’une part la surface d’échange entre le lisier et l’air (l’ammoniac est très volatile), et d’autre part diminue les facteurs de ruissellement liés aux nitrates.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026