Chaque année, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Dgccrf) procède à des prélèvements pour s'assurer de la qualité et de la composition des laits pasteurisés et stérilisés. Il s'agit de vérifier la teneur en matière grasse et en protéines ainsi que l'absence d'addition d'eau.
En 2007, sur les 157 prélèvement effectués, 11 échantillons ont été jugés "non conformes" et 23 "à suivre". Par rapport à l'année précédente, le taux des "non conformes" est en diminution puisqu'il baisse de 10,5% à 7%. En revanche, celui des "à suivre" double, passant de 7% à 14,7%. Les analyses ont mis "principalement" en évidence des taux de matière grasse insuffisants. Mais des ajouts d'eau ont aussi été repérés, selon la revue. Cette pratique de mouillage dans la fabrication du lait est admise par la charte de l'Institut professionnel du lait de consommation. Mais cette charte n'a pas reçu l'aval de l'administration, souligne la Dgccrf, qui estime que ces adjonctions "doivent être considérées comme illicites".
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