Ministre de l’agriculture durable, Michel Barnier a rappelé la nécessité de permettre à l’Agriculture de produire sa propre énergie. Il prépare un plan Ecophyto pour la fin de l’année et il souhaite remettre en perspective les engagements du Grenelle de l’environnement.
![]() Michel Barnier dans la parcelle de maïs mise en place par Groupama dans le cadre de l'expérimentation de l'assurance climatique. (© F.H., Terre-net Média) |
Estimés entre 2.000 et 3.000 euros, le ministre espère que ces diagnostics seront à la fois financés par des fonds publics et par des grands groupes industriels. Des contacts ont été pris. L’idée est de réduire au maximum le coût de ces diagnostics pour les exploitants.
Ils permettront d’estimer le montant des économies qu’il est possible de réaliser puis, de définir quels seraient les investissements nécessaires à entreprendre pour rendre les exploitations moins dépendantes en hydrocarbures et en produits dérivés. Et pourquoi pas, envisager la stratégie à conduire pour produire elles-mêmes leur propre énergie.
Michel Barnier espère que les agriculteurs seront autonomes en énergie dans 10 ou 12 ans
Le ministre de l’agriculture « durable » a aussi profité de son passage à Outarville pour rappeler qu’il va préparer d’ici fin 2008 un plan Ecophyto qui vise à réduire de moitié la consommation de produits phytosanitaires grâce à ses solutions alternatives. Il a aussi l’intention de remettre en perspective les engagements du Grenelle de l’environnement.
A propos de la filière biocarburant, Michel Barnier a déclaré : « Je ne laisserai pas plomber la filière. La question est de savoir quelle place ces cultures à vocation énergétique occuperont pour ne pas concurrencer les surfaces dédiées à la production alimentaire. »
En visitant les stands du salon d’Outarville, Michel Barnier a pu apprécier l’intérêt que des milliers de visiteurs portent aux nouvelles technologies et aux matériels exposés. Devant « le village des bioénergies », le hall consacré aux conférences sur les énergies renouvelables, le ministre s’est arrêté devant le stand qui valorise les menues pailles. Collectées par un récupérateur fixé à une moissonneuse, ce produit dérivé peut aussi bien être employé comme litière que servir d’aliment de base pour les bovins ou être utilisé comme combustible. Devant un autre stand consacré à l’énergie solaire, Michel Barnier s'affirme comme un partisan de l’énergie photovoltaïque depuis de longues années.
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