Un projet de réforme des textes régissant le Parc national des Cévennes provoque la colère de certains élus de Lozère qui dénoncent un transfert de compétences vers le directeur du parc, à leur détriment, et un risque pour le développement économique.
Alors que le projet de réforme en est au stade de l'enquête publique - ce qui empêche le directeur de s'exprimer -, les protestataires appellent à une manifestation, mardi à Florac, siège du Parc national. Une participation de "500 personnes, ce serait déjà bien pour la Lozère", département le moins peuplé de France, souligne Sophie Pantel, maire (PS) de Pont-de-Montvert. 70% du territoire de sa commune se trouvent dans la "zone coeur" du parc national, la zone la plus protégée.
Une loi d'avril 2006 a réformé les Parcs nationaux et impose que tous les parcs ouverts avant cette date révisent leur décret de création. Le nouveau texte "va donner beaucoup plus de pouvoirs au directeur du parc national", affirme Alain Argilier, maire de Vébron et conseiller général (PRG) de Florac. Or, interroge-t-il, "pourquoi un administratif aurait-il plus de pouvoirs que les élus ?"
En premier lieu figure la question des activités agricoles: jusque-là "librement exercées dans le respect de la réglementation nationale", celles-ci "vont devenir réglementées" notamment pour ce qui concerne l'installation des agriculteurs ou le soin aux animaux, assurent les conseillers municipaux. "La transmission de l'exploitation" d'un agriculteur au bénéfice de ses descendants "relèverait aussi du directeur", déplore Alain Argilier. La première adjointe du maire de Barre des Cévennes, Danièle de Maïo, affirme qu'un agriculteur qui voudra changer de culture, devra obtenir au préalable l'autorisation du directeur. Autant de contraintes touchant les activités agricoles, "alors qu'il s'agit de la première activité économique qui permet d'envisager un développement", déplorent les conseillers pontois.
Les règles d'urbanisme, la réglementation des activités sportives et de loisirs ou celle touchant au droit à l'image du parc vont elles aussi être modifiées, dans un sens restrictif, se plaint Alain Argilier. Avec des conséquences au niveau du tourisme et sur "la vie des habitants". Car la spécificité du Parc des Cévennes est d'être un parc habité dans sa zone coeur, qui couvre 91.000 hectares.
Des agriculteurs et des éleveurs pour la plupart, demeurent sur ces hautes terres entre le mont Lozère et le mont Aigoual, du bord des grands causses aux vallées cévenoles. L'environnement est exceptionnel, mais on devine les contraintes, notamment climatiques, auxquelles les habitants doivent faire face. "Si on en rajoute, les gens vont partir, alors que les élus mènent depuis des années une politique en faveur de la réinstallation d'habitants permanents", tempête Sophie Pantel qui réclame "un texte spécifique pour le Parc des Cévennes".
Une loi d'avril 2006 a réformé les Parcs nationaux et impose que tous les parcs ouverts avant cette date révisent leur décret de création. Le nouveau texte "va donner beaucoup plus de pouvoirs au directeur du parc national", affirme Alain Argilier, maire de Vébron et conseiller général (PRG) de Florac. Or, interroge-t-il, "pourquoi un administratif aurait-il plus de pouvoirs que les élus ?"
Le conseil municipal du Pont-de-Montvert a émis un avis négatif sur le projet et dressé la liste des points de litige.
En premier lieu figure la question des activités agricoles: jusque-là "librement exercées dans le respect de la réglementation nationale", celles-ci "vont devenir réglementées" notamment pour ce qui concerne l'installation des agriculteurs ou le soin aux animaux, assurent les conseillers municipaux. "La transmission de l'exploitation" d'un agriculteur au bénéfice de ses descendants "relèverait aussi du directeur", déplore Alain Argilier. La première adjointe du maire de Barre des Cévennes, Danièle de Maïo, affirme qu'un agriculteur qui voudra changer de culture, devra obtenir au préalable l'autorisation du directeur. Autant de contraintes touchant les activités agricoles, "alors qu'il s'agit de la première activité économique qui permet d'envisager un développement", déplorent les conseillers pontois.
Environ 600 personnes y vivent, ainsi que 41.000 personnes dans la zone périphérique, selon les chiffres du Parc.
Les règles d'urbanisme, la réglementation des activités sportives et de loisirs ou celle touchant au droit à l'image du parc vont elles aussi être modifiées, dans un sens restrictif, se plaint Alain Argilier. Avec des conséquences au niveau du tourisme et sur "la vie des habitants". Car la spécificité du Parc des Cévennes est d'être un parc habité dans sa zone coeur, qui couvre 91.000 hectares.
Des agriculteurs et des éleveurs pour la plupart, demeurent sur ces hautes terres entre le mont Lozère et le mont Aigoual, du bord des grands causses aux vallées cévenoles. L'environnement est exceptionnel, mais on devine les contraintes, notamment climatiques, auxquelles les habitants doivent faire face. "Si on en rajoute, les gens vont partir, alors que les élus mènent depuis des années une politique en faveur de la réinstallation d'habitants permanents", tempête Sophie Pantel qui réclame "un texte spécifique pour le Parc des Cévennes".
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