"Les Européens veulent un langage garantissant le lancement d'un processus pour que la question soit prise en compte dans un accord final", a affirmé cette source. En clair, les Européens veulent que les membres de l'Omc s'engagent à ce qu'un accord final comporte des éléments sur les appellations d'origine, dites "indications géographiques". "Un tel langage devra convenir aux Etats membres de l'Union européenne", a précisé cette source.
Une seule question de propriété intellectuelle fait officiellement partie des négociations du cycle de Doha: il s'agit de l'établissement d'un registre multilatéral des indications géographiques pour les vins et spiritueux. Mais une centaine de membres de l'Omc, parmi lesquels l'UE, veulent également inclure dans les discussions l'extension à d'autres spécialités régionales un système de protection renforcé des indications géographiques qui existe déjà pour les vins. Dans leur besace: le parmesan ou le jambon de Parme d'Italie, le roquefort français...
12 pays particulièrement mobilisés
Au sein de l'Union européenne, douze pays sont particulièrement mobilisés sur cette question, l'Italie en tête, mais également la France, l'Espagne, la Grèce, le Portugal, la Hongrie ou la Pologne. Ils ont écrit une lettre aux commissaires européens au Commerce Peter Mandelson et à l'Agriculture Mariann Fischer Boel, qui négocient au nom de l'UE, pour leur dire leur inflexibilité sur ce sujet.
Dans son "blog", M. Mandelson souligne lundi "la nécessité de trouver une solution acceptable sur les indications géographiques", ajoutant qu'il s'agit "d'un incontournable" pour l'UE. Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, a confié au ministre norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Stoere, la mission de coordonner la discussion sur ces questions lors de la réunion de l'Omc en cours à Genève.
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