"Quelque 150 cas ont été relevés à la fin de la semaine dernière dans les cheptels d'ovins dans l'ouest du département où la mortalité peut atteindre 10% sur certains petits élevages", a affirmé à l'Afp André Berthoud, directeur syndical à la Fdsea de Saône-et-Loire. Ces nouveaux cas (sur un total de 85.000 moutons et caprins) sont dus "à la distribution tardive des vaccins, en juillet au lieu de début juin, car les ovins contrairement aux broutards - jeunes veaux - n'étaient pas prioritaires", a-t-il ajouté.
Christian Chassaing, directeur de cabinet du préfet de Saône-et-Loire, a confirmé à l'Afp ce chiffre de 150 cas de bêtes contaminées, indiquant que la "situation était préoccupante" et qu'"on était dans une véritable course de vitesse" pour vacciner l'ensemble du cheptel. "Tous les services de l'Etat sont mobilisés et 28.000 doses de vaccins commencent à nous arriver. Nous ferons tout pour que l'ensemble du cheptel de Saône-et-Loire soit vacciné au 31 juillet", a-t-il déclaré.
La Fco ou "maladie de la langue bleue", transmise à la vache et au mouton par des piqûres d'insectes, avait touché plus de 11.000 bêtes en France fin 2007 et de nouveaux cas sont signalés régulièrement. Début avril le Premier ministre François Fillon a annoncé le déblocage de 6 millions d'euros d'aide aux éleveurs de bovins pour faire face à cette épizootie. Début mars, l'Italie, principal débouché des jeunes veaux français, avait décidé de fermer totalement sa frontière faute de vaccination de l'ensemble du cheptel.
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