 Christian Delva, agriculteur à Eplessier (80) (© Terre-net)
|
« Je suis venu voir ce qu’il y a sur le marché et écouter les agriculteurs. La meilleure école, c’est l’écoute des gens » explique Christan Delva. Et l’agriculteur en visite sur la plateforme
Terre à Terre a des critères bien précis pour comparer les télescopiques.
« Est-ce que le concessionnaire est loin ? C’est le premier critère de choix » note Christian Delva avant d’ajouter :
« A la limite, si le télescopique est fiable, je me moque de la proximité. Aujourd’hui, je vais rechercher un appareil robuste. On ne peut pas se permettre d’être en panne avec cet engin-là en élevage. Il sert tout le temps. Je me moque de l’esthétique et le prix n’est pas un handicap quand on veut un matériel résistant et fiable. »
Au moins 120 chevaux
Autre critère important : la capacité de l’engin à tirer une remorque, et notamment des plateaux de paille : « Est-ce qu’il peut tirer une grosse charge à l’arrière, c'est-à-dire 10 à 14 tonnes ? Il faut au moins une puissance de 120 chevaux. » Christian Delva recherche un engin avec une hauteur de chassis élevé pour manœuvrer facilement dans ses vieux bâtiments entravés par des dés de béton : « La caisse haute, n’est pas un handicap pour moi ». Il est aussi attentif à la sensibilité au cabrage de l’engin : « Il faut quand même allonger l’entre-axe pour avoir une bonne stabilité. Aujourd’hui en agri, nous sommes à 6m mais beaucoup passent à 7m. »
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine