"C'est une question de transparence, d'indépendance des experts et de beaucoup plus de sérieux dans l'évaluation des risques", a déclaré à l'AFP Mme Lepage après avoir remis au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo un rapport sur l'amélioration des procédures européennes d'expertise dans les biotechnologies.
La France, qui assure la présidence de l'UE à partir du 1er juillet, a obtenu il y a une semaine l'accord de ses partenaires pour une remise à plat des procédures d'homologation des OGM dans l'Union, qui prendront davantage en compte les risques pour l'environnement. L'ancienne ministre a souligné que les principales recommandations de son rapport portaient sur l'exigence, pour les experts de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), "de répondre pleinement aux questions qui leur sont posées, de documenter leurs réponses, de dire quand ils ont des incertitudes, de manière à ce qu'il puisse y avoir une vraie politique de gestion du risque".
Parmi les points précis, elle a demandé de "passer à un débat contradictoire au sein de l'Efsa et non plus à la recherche du consensus" et "d'être beaucoup plus exigeant sur la publicité donnée aux protocoles et aux données sur lesquelles on s'appuie".
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