Cette puce, un transpondeur électronique Rfid permettant l'identification par radio-fréquence, sera liée à un passeport individuel attribué à chaque animal dans les six mois suivant sa naissance, et à un numéro d'identification unique attribué à l'animal à vie, même s'il change de nom.
« Le système actuel d'identification des chevaux est dépassé » et « doit être adapté aux nouvelles technologies », a commenté la commissaire européenne à la santé, Androulla Vassiliou. Aujourd'hui, le système d'identification se fonde sur des signalements graphiques réalisés à la main, relève Bruxelles dans son communiqué.
Passeport exigé à l'abattoir
Le nouveau système doit contribuer à « la lutte contre les maladies animales », mais aussi permettre de satisfaire certaines exigences de santé publique. Le passeport, qui contiendra aussi des informations sur les traitements médicamenteux, sera ainsi exigé à l'abattoir pour les animaux destinés à la consommation humaine.
Aujourd'hui, les animaux qui sont élevés pour la consommation humaine (vaches, porcs, chèvres, moutons...) sont déjà marqués d'une manière ou d'une autre dans l'UE. Mais les chevaux sont les premiers pour lesquels l'identification se fera avec une telle puce électronique, selon une porte-parole de la Commission européenne.
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